1. Pourquoi les amalgames sont-ils dangereux ?
  2. Symptômes de l'intoxication mercurielle
  3. Comment absorbe-t-on le mercure ?
  4. Quelle est la composition des amalgames (Plombages) ?
  5. Moyens de diagnostic
  6. Historique

Les amalgames sont-ils dangereux ?

Les amalgames utilisés en art dentaire pour l’obturation des dents contiennent une grande quantité de mercure mélangée (en proportion 1:1) avec un alliage pulvérulent à base d’argent, d’étain, de cuivre et de zinc. L’amalgame au cuivre, utilisé essentiellement pour les soins dentaires aux enfants, contient jusqu’à 70% de mercure et jusqu’à 30% de cuivre. Il peut en résulter une exposition au mercure du dentiste, de ses assistants et des patients.(IPCS (International Programme on Chemical Safety) Environmental Health Criteria 118 Inorganic Mercury, World Health Organization, 1991, Page 151)

Symptômes de l'intoxication mercurielle

A Calgary, une université de médecine a publié 2 études faites sur des moutons à qui l’on avait posé des amalgames (radioactivés, pour qu’on ne confonde pas les sources de mercure). On en retrouva dans les tissus mous des animaux, dans le sang de la mère porteuse, dans son liquide amniotique, dans le sang du foetus (dans son foie, ses glandes pituitaires surtout).

Le taux de mercure décelé dans le sang et les urines ne donnait pas un taux que l’on pouvait prédire, par rapport à celui trouvé dans les tissus. Ce qui explique pourquoi la symptomatologie d’un patient peut être très importante, sans pour autant que l’on décèle une grande quantité de mercure dans ses urines ou son sang.

Ces recherches furent répétées en Suède, au Japon, sur d’autres animaux. Ils découvrirent que la quantité de mercure dans les tissus était directement proportionnelle au nombre d’amalgames.

Au centre universitaire de Brown Sanders, dans le Kentucky, une étude a été effectuée sur des patients décédés de la maladie d’Alzheimer. Ces patients n’avaient aucune source spéciale de mercure, à part leurs amalgames. Tous avaient un taux élevé de mercure dans leur cerveau.

L’intoxication chronique au mercure provoque des symptômes souvent inexpliqués tels que :

 

Comment absorbe-t-on le mercure ?

C’est principalement par l’intermédiaire des aliments et des amalgames dentaires que la population générale est exposée au mercure. Un certain nombre d’études ont montré qu’il y avait une corrélation entre le nombre d’obturations au moyen d’un amalgame ou de surfaces recouvertes d’amalgame et la teneur en mercure des tissus, mesurée après autopsie, ainsi que de la teneur en mercure du sang, des urines et du plasma*.( IPCS (International Programme on Chemical Safety) Environmental Health Criteria 118 Inorganic Mercury, World Health Organization, 1991, Page 152)

Lors de tout geste pratiqué sur un amalgame avec les moyens traditionnels, (fraisage, brossage ) une quantité importante de gaz mercuriel hautement toxique est inhalé par le patient et le dentiste.

Quelle est la composition des amalgames (Plombages) ?

Le mercure est un poison et il a été reconnu comme tel, il y a des milliers d’années (par exemple, dans la Grèce Antique). Il est plus toxique que n’importe quel autre métal, excepté le plutonium.

Les anciens amalgames contenaient 75 % de mercure. A l’heure actuel, tout amalgame contient 50% de mercure, 15 - 30 % d’argent, 3 - 30 % de Cuivre et environ 10 % d’Etain, 1% de Zinc. Ces variations dépendent de l’entreprise qui les fabrique.

Est-ce que les composants des amalgames forment une mixture durcie stable ?

Dans la bouche, il y a beaucoup de réactions chimiques (+d’une douzaine. Par ex. : le cuivre se lie à l’oxygène, au mercure…) En laboratoire, on ne peut tenir compte de la complexité chimique de la salive et des effets de l’environnement (changements de température, nourriture…) Le mercure sort des amalgames de 2 manières : 1) Les courants galvaniques (Il a été prouvé que plus le patient a de courants négatifs en bouche, plus il a de risques de devenir suicidaire). 2) Les vapeurs de mercure.

Le mercure émet des vapeurs incolores, inodores et sans goût, lorsqu’il est agité, compressé ou que la température s’élève.

M. Heintz et Ph D, chercheurs à l’université de Lund, en Suède, ont prouvé que la salive contenait une bactérie ayant la capacité de méthyler le mercure (Streptococcus mutans). Ce méthylmercure est 100 fois plus toxique que le mercure même (surtout pour le cerveau et les nerfs).

Si l’amalgame ne perd soi-disant pas son mercure, comment expliquer où va ce mercure, puisque après 5 à 10 ans d’âge, on n’y trouve plus que 25 à 35 % de mercure au lieu de 50 %. (Voir également l'étude récente qui a été effectuée à l'université de Tübingen sur 20'000 sujets)

Alors, l’amalgame le plus vieux serait-il le moins dangereux ? "Non" disent les allergologues spécialisés dans ce domaine. "Le plus souvent vous êtes soumis à une substance, le plus vous êtes capables d’en devenir allergique".

N’oublions pas que le mercure est un poison cumulatif.

 

 

 

 

 

Moyens de diagnostic

Comme nous l’avons vu au chapitre "symptômes", on ne peut affirmer qu’un patient à qui l’on a fait tous les tests confirmant que ce dernier n’est pas contaminé ne l'est effectivement pas. La symptomatologie est un moyen de diagnostic des plus importants.

·        80 % des métaux s’élimineraient par les selles. A l’heure actuel, un seul laboratoire au monde peut découvrir le mercure dans les selles . (voir résumé détaillé)

·        Le sang (chimie, réactivité immunitaire, profil protéique….), tout le problème est dans l’interprétation des données (abordé dans la brochure détaillée).

·        Les urines sans DMPS ou avec une injection de DMPS (chélateur), porphyrine

·        Tests épicutanés (indique si allergie, mais non une réaction à la toxicité)

·        Cheveux

·        Salive

·        Mesure des vapeurs mercurielles dans la bouche. (appareil Jérome, utilisé en milieu industriel pour mesurer les vapeurs Hg dans les locaux)

·        Photographie de la rétine (avec des caméras spéciales)

·        Température du patient (souvent inférieure à la norme)

·        Tests de courants électriques (galvaniques)

·        La posturologie du Dr. Bricot (Chirurgien orthopédiste Français) est un excellent moyen de détection de l’intoxication et des problèmes de statique liés aux dents (dents pathologiques).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Historique

Les dentistes français furent les premiers à mélanger du mercure à divers métaux afin d’en faire une matière à poser dans les cavités dentaires. Ces premiers matériaux furent posés en 1800 et contenaient très peu de mercure. Ils devaient être chauffé pour que le mélange des métaux puisse se faire correctement.

En 1819, un chimiste nommé Bell, en Angleterre, développa un amalgame contenant bien plus de mercure, afin d’éviter de devoir chauffer le mélange. Taveau, en France, développa une substance identique en 1826.

En 1833, deux entrepreneurs Français : les frères Crawcour introduisirent leur amalgame aux Etats-Unis. Les dentistes de ce pays en revinrent à l’or, remettant en question ce matériel, question empoisonnement et douleurs du patient (dont la dent se partageait souvent en 2).

En 1840 : guerre No 1 : l’association nationale des chirurgiens dentistes aux Etats-Unis déclarait non conforme à l’éthique, un dentiste, utilisant du mercure dans la bouche d’un patient, mais la moitié d’entre eux continuèrent à utiliser l’amalgame, malgré tout. Cette association s’écroula et fut remplacée plus tard par l’ADA. Cette dernière prônait l’amalgame dentaire, comme matériel bon marché.

Guerre No 2 : Un chimiste allemand : Dr. Alfred Stock, ayant vu sa santé et sa capacité intellectuelle s’améliorer considérablement, après une dépose de ses amalgames, publia une trentaine d’articles scientifiques à ce sujet. Il fut injurié à outrance par la communauté des dentistes et baissa les bras. Dans ce même pays, on nomma l’amalgame "Quicksilver".

Guerre No 3 : Le Dr. Huggins étant un convaincu de la non toxicité des amalgames, fit une recherche sérieuse dans ce domaine, influencé par le Dr. Pinto, fils de dentistes déjà sensibles au problème. Il fit des prises de sang avant et après dépose, observa ses patients… Les résultats obtenus affirmèrent le contraire de ce qu’il avait cru si longtemps. Il voulut partager ses découvertes et eu de nombreuses déceptions durant 20 ans.

Tom Bearden de Denver, entendit parler pour la première fois du travail de Dr. H. en 1983. Déjà convaincu du problème, il vint observer les patients du Dr. H. Il appela alors le quartier général d’ADA de Chicago. L’ADA lui répondit d’arrêter ses recherches, car il y avait déjà suffisamment de personnes faisant ce travail. Dr. B. alla sur place. Tous ces soi-disant chercheurs n'existaient plus. On le renvoya au NIH (institut national de la santé) à Maryland, qui eux étaient sensés faire ce genre de recherche. Il y alla, mais personne ne put le mettre au courant des recherches sur la non toxicité des amalgames.

En 125 ans que l’ADA existe, il n’y a pas eu une seule recherche de leur part, prouvant la bio-compatibilité et la sécurité des amalgames pour l’être humain.

En 1960 la catastrophe de Minamata au Japon rappela que le mercure était dangereux. Des pêcheurs et leurs familles furent intoxiqués en consommant des poissons contaminés par des rejets industriels: on dénombra 2’248 victimes dont 1’004 sont mortes entre 1968 et 1990.

La WHO (World Health organisation) affirme en 1992 que la source d’absorption de mercure la plus importante d’une population, provenait des amalgames et non de la nourriture et de l’air.

Dr. Huggins a vu sa licence retirée en 1996. En 1997, un politicien : Mark Paschall a refuté la loi interdisant à un dentiste de déposer des amalgames. On rendit donc la licence à Dr. Huggins, durant cette même année.

Signalons qu’en Suède, le pays s’est engagé à payer les déposes d’amalgames. Depuis le 18 février 1994, l’amalgame a été interdit dans ce même pays pour les enfants et les jeunes.